Saint Martin du Canigou

Abbaye de Saint Martin du Canigou

L'abbaye Saint-Martin du Canigou ( Sant Martí del Canigó), est un monastère de moines bénédictins fondé au X ième siècle par Guifred_II, comte de Cerdagne.

Perchée à 1055m sur les hauteurs du petit village de  Casteil , son histoire commence le 12 juin 1005.  C'est en effet à cette date que Guifred, arrière petit fils de Guifred le Velu, donne avec sa femme Guisla un don situé sur le territoire de Vernet à l'église de St Martin. Cette église existait donc avant. Il n'en subsiste qu'une crypte.
Le 14 juillet 1007, ils effectuent un nouveau don accompagné d'une clause précise : "Afin qu'en ce même lieu soit édifié en l'honneur de notre Seigneur Jésus Christ, qu'il lui soit attaché des moines militant sous la règle du bienheureux père Benoit et que, suivant la volonté et le privilège du pontife romain et de l'évêque d'Elne et selon l'institution du roi des Francs, on y serve désormais le Dieu tout-puissant à perpétuité."
Le comte édifia donc en accord avec ceux de St Michel de Cuxa une nouvelle fondation monastique sur ce lieu nommé St Martin. Dès le 13 novembre 1009 le frère de Guifred, l'abbé Oliba  vint au lieu appelé Canigou, pour consacrer en l'honneur de Saint Martin, évêque et confesseur de la Sainte Vierge Marie et de St Michel archange, l'église située en ce lieu qu'on appelle monastère du Canigou, construite dans la montagne par un prêtre que l'on nomme Sclua.

Elle fut supprimée et ses moines chassés lors de la Terreur en 1791. Elle reprit vie au début du 20ᵉ siècle. La communauté des Béatitudes sert l'office depuis 1987. 

Tours de Cabrens :: Lamanere

Tours de Cabrens à Lamanère

Historiquement le château de Cabrenç ( ou Cabrens en français) est une construction du XIe siècle.  Il est situé sur un piton rocheux à environ 1336 m d'altitude.
 Il s'agit d'un ensemble de trois tours.
 

La première est une tour à signaux assez classique. Elle date du XIV ème siècle, durant la période des rois de Majorque. Elle a deux étages, tous deux voûtés en berceau brisé. L'une de ses particularités est que l'escalier menant au premier niveau se trouve à raz du sol et celui montant au 2e niveau est à 2m 80 du sol du premier niveau, alors que d'habitude c'est la porte du premier niveau qui est bien au dessus de ce qu'il faudrait.

tours de Cabrens Lamanere

Ceci bien sûr pour retirer l'escalier en bois amovible qui s'y trouvait, pour compliquer la tache à un éventuel agresseur. Cette tour est un peu à l'écart du château de Cabrenc, on peut donc considérer qu'elle ne fait pas partie de son système de défense. Sa position est une contrainte pratique : C'est seulement à cette position là que les guetteurs pouvaient voir à la fois la tour de Cos et le fond de la vallée.

 la deuxième tour

 

la troisième

Il était également muni d'une chapelle dédiée à Saint-Michel, dont il ne reste plus que quelques ruines.

ND du Coral : Prats de Mollo

 Notre Dame du Coral à Prats de Mollo
L'ermitage Notre-Dame-du-Coral est situé dans la partie sud de la commune de Prats-de-Mollo-la-Preste et à l'est du col d'Ares, à une altitude de 1091 mètres.

  L'ermitage est parfois nommé Sainte-Marie-du-Coral. Son nom en catalan est Nostra Senyora del Coral ou del Corral. Le qualificatif de Coral vient sans doute de la proximité d'un enclos d'une ferme,

 

La chapelle telle qu'on la voit date du XVIe et du XVIIe siècle. Elle a été agrandie à l’emplacement d’une chapelle romane du XIIe siècle bâtie à la suite de la découverte d’une statuette de la vierge dans ce lieu. Elle a été restaurée en 1980.

Sainte Marguerite d'Ares

Sainte Marguerite d'Ares à Prats de Mollo.

Ste Marguerite d'Ares
Cette chapelle faisait partie d’un hospice depuis 1261 Elle était située sur une voie transfrontalière très fréquentée au Moyen Âge.
L'hospice dépendait de l'abbaye Saint-Pierre de Camprodon et est mentionné pour la première fois en 1261. Au 17e siècle, l'hospice est ruiné mais la chapelle sert toujours au culte jusqu'en 1793.

 A partir de 1828, elle passe entre les mains de différents propriétaires, servant de bâtiment agricole. C'est un lieu de passage et sa vocation de refuge a été renouvelée en janvier 1939  lors de l'exil des républicains espagnols( la retirada). 
La chapelle est rectangulaire, sans abside, à chevet plat. L'entrée se fait au sud, comme quasi toutes les chapelles, par une porte à arc en plein cintre à double voussure. 
 L'édifice est couvert d'une voûte en berceau. La toiture était recouverte de lauzes aujourd'hui disparues.
Le Col d’Arès tout proche marque la frontière entre la France et l’Espagne

Saint Michel de Cuxa

Saint Michel de Cuxa

L’abbaye fut fondée au I,X  bâtie sur un plan basilical, avec des arcs outrepassés et couvert en charpente. Elle fût consacrée en 974.
Au cours du XI, sous la direction de l’abbé Oliba, elle s’enrichit de deux chapelles superposées, de trois absides, des clochers et du voûtement des bas-côtés de la nef .

A la Révolution, les bâtiments sont vendus et le monastère décline
C’est en 1953 que d’importants travaux sont engagés et que la vie monastique reprend .
 Aujourd’hui, une petite communauté bénédictine y vit dépend.

Seul un des 2 clochers de style lombard a résisté: c’est une tour carrée de 1040 ornée de lésènes et percée de baies géminées

  Quelques chapiteaux sculptés dans un marbre rose sont exposés au Musée des Cloisters à New-York.

Saint Michel de Cuxa

Saint Pierre - Fillols

Chapelle Saint Pierre :: Fillols


Vers la moitié du XIIe siècle cette chapelle St Pierre fut construite par les moines de St Michel pour remplacer la précédente en bois.
 Il ne reste aujourd'hui que quelques ruines. Il s'agissait d'un édifice modeste à nef unique, couverte d'une voûte en berce.au
Elle est construite en pierres de rivière noyées dans le mortier

 Elle est percé sur sa façade d'une fenêtre-meurtrière.

L'entrée est orientée au Sud.

Le chevet de l'église est en hémicycle avec un cul-de-four intérieur qui devait être peint. La voûte, au-dessus de la nef unique, était en berceau.

Saint Jean Baptiste Fueilla

Saint Jean Baptiste Fueilla, au Veïnat d'Amunt
 C’est un édifice roman classique. Il est attesté dans un document de 1198.
 La chapelle possède une nef centrale à deux travées. Pour renforcer les bas-côtés on a construit à l'extérieur des contreforts .

 


Elle possède une nef centrale à deux travées dont le plafond est vouté et les piliers cruciformes et une abside semi-circulaire voûtée en berceau brisé. Des arcanes lombardes et des lésènes décorent le tour extérieur de l’église, hors le clocher mur.
 Le portail est surmonté d’un oculus.

 

Saint Jean Baptiste Fueilla

 le portail

abside voûtée en cul de four

 

Sainte Eulalie à Fueilla

Sainte Eulalie proche de Fueilla à Veïnat de Baix (le bas-hameau)

Première consécration  le 11 des calendes de janvier 1031 par l’évêque d’Elne. Vers le XIe siècle les terres avaient été inféodées aux particuliers. Un château fut construit à mitoyen une église.  

Le 16  mai 1266 Guillem de Canet vendit la seigneurie de Fuilla à Guillem de Fuilla  cédant tous les droits de forteresse sur la vallée de Fuilla et le château. La seigneurie passa ensuite à Jacques de Majorque. En 1381 la seigneurie fut vendue à Bernard d'Oms. La famille d'Oms resta propriétaire jusqu'en 1687, jusqu'à Raymond d'Oms qui sera obligé de rendre au roi de France en 1682 tous ses biens.
Fuilla sera alors récupéré par la famille de Boisambert et de Vilar qui les garda jusqu'à la révolution.
Le presbytère de Ste Eulalie fut vendu avec ses dépendances et une partie de l'église le 15 vendémiaire an V.

 Elle se compose d’une nef centrale et de deux nefs latérales moins hautes, voûtées depuis l’origine L’abside et les deux absidioles sont couvertes en cul-de-four L’extérieur des murs est décoré d’une frise d’arcatures aveugles entre les lésènes et suivent le tracé de la toiture.

  Au XVIII ème, son clocher-tour quadrangulaire du XII^e s’est effondré. Sa base a été convertie en sacristie et le fond de la nef a été doté d’un clocher ressemblant à un conjurador - voir Serralongue

Ste Eulalie Fueilla

ND de Vie - Villefranche de conflent

Notre Dame de Vie à  Villefranche de conflent


ND de Vie Villefranche
ppelé (on comprend pourquoi) jusqu’au treizième siècle, Notre Dame de vie fut le siège d’un prieuré .

Cette église apparaît dans les textes en 1040, puis en 1060 (Sanctus Petrus de Rocha ou San Pere de la Roca , c'est à dire St Pierre de la Roche) en tant qu'ermitage.
Cette église réapparaît sous le nom de Prioratus Sancti Petri de Ruppe, c'est à dire St Pierre de Ruppe de 1225 à 1342
. Au XVIIe siècle, il était abandonné et oublié. Tombé en ruine, il fut restauré au dix-septième siècle.


L'accès s'effectue par la route par un petit chemin qui commence par un oratoire

Le chemin est balisé par des croix, stations durant les applecs.

Soudain la chapelle apparaît