vendredi 30 septembre 2016

San Pere :: Claira

San Pere ( Saint Pierre ) du vilar à Claira
Première mention en 951.
Une épitaphe datée de 1193 précisait qu’elle était le siège d’un    prieuré, puis elle est devenue une simple église en 1338 et en 1668  un ermitage.
 Une pierre funéraire de 1193 a été récupéré dans la chapelle.



Le clocher-mur décentré est de construction plus récente

une vision panoramique bien sympathique
http://www.sudaltim.com/claira-66-photographie-panoramique-semi-aerienne-chapelle-saint-pierre.html

San Felip - Le Boulou

San Felip ou Saint Philippe au Boulou près du hameau Les Thermes
Elle fut construite vers 1910 et à laquelle est rajouté un clocher en 1930.






Il est possible de descendre par les escaliers pour aller à la source Clémentine qui alimentait avant, les eaux des thermes du Boulou.





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Sainte Marie de Torreneules Valbonne

Sainte Marie de Torreneules Valbonne

 Chapelle préromane en ruine dans une propriété privée.
Elle est ituée dans le vallon voisin de l'Abbaye de Valbonne (Argelès-sur-Mer). Elle est mentionnée pour la première fois en 844 dans la sentence d'un procès. Il s'agit de l'église d'un hameau ou groupement d'habitations de Cellera, d'où dérive probablement le nom de l'abbaye.
 Elle se trouvait, jusqu'au XIII siècle, sur un territoire appartenant à l'abbaye Sant-Quirc de Colera, situé sur le versant sud des Albères.
L'église de Torreneules, fut vendu à l'abbaye cistercienne Sainte-Marie de Fontfroide, dont les moines fondèrent l' Abbaye de Valbonne.
 L'église de Torreneules fut dédiée à Saint Michel pour éviter la trop grande proximité de deux sanctuaires dédiés à Marie
. L'église fut utilisée jusqu'au XVIIIe siècle avant d'être peu à peu abandonnée. Elle tomba alors progressivement en ruines. Ce n'est qu'en 1944 qu'elle fut détruite quasi entièrement par une explosion. Elle servait aux allemands de dépôt aux munitions fabriquées à l'usine de Paulilles.

 



jeudi 29 septembre 2016

Camellas St Marti

Camellas St Marti de la Roca
Quérubi est l’ancien nom du pic surplombant Camellas à 518m. Son sommet porte la chapelle St Martin de la Roche (San Marti de la Roca en catalan).  Elle fut remaniée au XIVe siècle par l’adjonction d’une seconde nef au Sud.
La première citation est 1259, année où elle apparaît dans les textes sous la forme Ecclesia Sancti Martini de Rupe. Cette chapelle servait à maintenir un lien religieux entre les familles vivants dans le secteur. Peu à peu elle sera abandonnée. Les familles se déplaçent vers les autres hameaux de Camellas.
Il s’agit d’une église romane composée d’une nef et d’une abside semi-circulaire orientée. Son chevet est orné d’arcatures aveugles et de lésènes.
 bénitier

En 1644 l’abbé Honoré Ciuro (Honorat Ciuro) décide de transformer la chapelle en ermitage. Cette modification est typique de cette époque. La fin du XVIIe siècle a vu se multiplier les ermitages rendant vie aux nombreux édifices religieux abandonnés. Deux ans plus tard, l’ermitage fut doté d’un logement. Jusque là, l’ermite vivait dans sa chapelle.

fenêtre du logement qui sert de remise actuellement

Corneilla del vercol chapelle del paradi

Corneilla del vercol : chapelle del paradi
Citée la première fois en 1215 sous le nom de Sancta Maria de Corniliano, il est possible qu'il s'agisse de la première église du village.
On retrouve cette église au siècle suivant en 1341 (Sancta Maria de Paradiso alias del Vilar), puis en 1596 : Eremita de Nostra Senyora de Paradis.
C'est donc en 1596 que l'on a la preuve de la présence d'un ermite à Notre Dame du Paradis.
A partir de la fin du XVIIe siècle, la plupart des ermitages catalans étaient fondés, souvent sur les restes d'une ancienne paroisse ou d'une chapelle castrale. Ici il s'agissait d'un édifice religieux abandonné, peu isolé . Les ermites étaient des membres de la société catalane : On les respectaient, ils étaient écoutés comme des personnes détenant la sagesse, le savoir.







St Esteve de Vilaras Saint Cyprien

St Esteve de Vilarasa Saint Cyprien
Seul vestige du village disparu dit de Villerase, la chapelle Saint-Estève est classique. Elle est construite en galets du Tech qui passait encore non loin de là il y a 900 ans.
Son chevet est orné de lésènes (  bandes verticales de faible relief pratiquée dans l'épaisseur d'un mur)
Lors de sa restauration,  on découvrit des bancs aménagés le long des murs de la nef, deux murets séparant le chœur et dans la nef un élément de plan circulaire qui aurait servi à la fonte de cloches.

Fermée pour cause de restauration.




Salses le Chateau

Salses le Chateau







mercredi 28 septembre 2016

RIMBAU

Rimbau


Baixas Chapelle Ste Catherine

Baixas : Chapelle Ste Catherine


Baixas ( prononcer "Bachasse") était habité par les romains qui lui donnèrent le nom de "Baissare", le lieu bas.
Le village est plutôt ancien, car cité dès 925 à travers son église romane dédiée à St Etienne. Il était entouré d'une petite fortification. religieux aux habitants.

L'ermitage Ste Catherine de Baixas est atypique dans son origine. Il est rare que les bâtiments d'un ermitage soit créé à cet usage. La plupart du temps ils sont issus soient d'une église d'une ancienne paroisse déchue, soient d'un chapelle castrale, voire de toute autre édifice religieux déjà existant.
Dans le cas de Ste Catherine, il semble que les bâtiments initiaux ait été construit en vue d'héberger un ermite dès 1401 puisqu'on retrouve cette année là le lieu indiqué sous le vocable Capella Beate Catherine de la hermita alias des Cannils








Ermitage ND Penya du Roca Case de Pene

Ermitage ND Penya du Roca Case de Pene

L'ermitage est placé sur un éperon rocheux, pena en catalan. 
Il domine la vallée de l'Agly:

La première mention remonte à 1101 sous la forme de Castelum de Pena. Ce serait un château construit  sur la pointe du rocher qui surplombe le pic Redoum (335m). Il permettait de surveiller outre la vallée la frontière des Corbières Catalanes. Dépendance du comte Besalù.
 Le cha^teau perdit de son importance et fut abandonné. L'ermitage ND de Pena est cité dès 1224. La découverte de la statue de la Vierge est à l'origine de la construction. elle a été découverte dansla grotte située au dessus.
 Les premières traces d'un ermite sont de 14488. Il s'agit de Fr Daneil Benet. Sont ensuite venus Antoine Prats d'Espira de l'Agly en 1662, Jean Pla Baylet en 1679, Pierre Gara de Ria en 1709 et Joseph Cancel de Boule d'Amont en 1727. . La dernière présence est dans les années 1950.

La chapelle se dresse au bout d'un escalier de 51 marches.







Ermitage Forca Real MILLAS

Ermitage Forca Real MILLAS
L'ermitage de Força réal est une construction faite à cette usage. D'habitude les ermitages du Roussillon étaient issus d'anciennes chapelles castrales ou d'églises désaffectés, mais ce n'est pas le cas ici.
Son histoire commence le 19 avril 1693. Par acte de concession Noble dona Joana de Ros, baronne de Montclar, dame de Millau, usant de son droit de propriété, concède au révérend François Bobo, prêtre de la paroisse de Pézilla, le privilège de construire sur le territoire de Força Réal une chapelle dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie. Elle met à profit la présence d'une tour à signaux en la transformant en abside.
 La première cloche fut bénite le 23 juin 1708 par le révérend père Gabriel Bruguera, curé de Millas. Les restes de la tour à signaux servirent de base à la construction de l'absidiole. La chapelle était entourée de plantation qui permettaient à l'ermite de vivre en autonomie (vignes, vergers, potagers).

Après la révolution en 1791 l'exercice du culte y fut suspendu ainsi que les processions annuelles. Le site, occupé par les soldats républicains, fut pillé, dévasté et laissé en partie ruiné. Le grand intérêt porté par les habitants de Millas à ce sanctuaire suscita sa restauration en 1819. La réouverture et la bénédiction de la chapelle eurent lieu le 23 octobre 1822. C'est à cette date que les processions reprirent.